CQJP #1 - Mad Max : Fury Road - Ce que j'en pense
Je démarre une série d'articles nommée CQJP (Ce Que J'en Pense), dont le but sera d'étudier une oeuvre, qu'elle soit d'actualité ou non et d'expliquer ce que j'en pense en détaillant ma pensée.
Le but pour vous est de vous donner envie de découvrir l'oeuvre étudiée et de vous pousser à vous faire votre propre avis.
Pour ce premier CQJP, je souhaite parler de Mad Max : Fury Road, qui a eu un bon succès auprès du public et des critiques. J'ai moins même bien apprécié le film, mais je formulerais aussi quelques réserves.
MAD MAX : FURY ROAD
30 ans après sa trilogie Mad Max, le réalisateur australien George Miller revient avec un nouvel opus, plus un reboot qu'une suite.
Avant de démarrer, je tiens à préciser que je spoil un petit peu le film, même si la plupart des détails à spoiler seront sous-entendus, je vous conseille de voir d'abord le film.
Sinon, j'espère que cet article vous poussera à le faire !
Autre chose, j'ai vu le film en version originale et sans la 3D, mon expérience sera donc peut-être différente de la vôtre.
Avant de démarrer, je tiens à préciser que je spoil un petit peu le film, même si la plupart des détails à spoiler seront sous-entendus, je vous conseille de voir d'abord le film.
Sinon, j'espère que cet article vous poussera à le faire !
Autre chose, j'ai vu le film en version originale et sans la 3D, mon expérience sera donc peut-être différente de la vôtre.
LA TRILOGIE D'AVANT FURY ROAD
Avant de se concentrer sur le dernier opus, petit retour sur les 3 films qui ont lancé la série.
Il y aura quelques spoilers, donc passez à la suite si vous voulez découvrir par vous-même la trilogie.
Max est joué par un Mel Gibson encore inconnu, qui traverse les routes et les déserts en guerrier solitaire, apportant son aide là où il le faut.
- Mad Max (1979) :
Max est un policier australien qui ne demande rien d'autre que de faire son travail puis de rentrer chez lui avec sa femme et son fils. Mais un gang de méchants motards menacent les routes en y semant le chaos.
Max part en vacances (???) en famille après que son meilleur ami se soit fait tué par les motards, mais sa destinée le rattrape alors qu'il recroise le gang de vilains pas beaux qui tuent sa femme et son fils. Max devient "Mad" Max (il est très en colère) et se venge en devenant un personnage sombre et dangereux.
Comme vous avez pu le comprendre à travers ce résumé, je n'ai pas aimé ce premier volet. Je l'ai trouvé d'un inintéressant, long et ennuyeux.
Ce qui fait (pour moi) le succès de ces films, c'est l'univers. Or dans cet opus, il n'est pas encore défini. Du coup, j'ai juste vu des gens que je trouvais plats et peu attachants se poursuivre en voitures et motos pendant 1 h 30.
Il ne gagne en intérêt que dans les 20 dernières minutes, quand Max décide de se reprendre en main et de se venger.
Mais je lui pardonne, le budget du film étant très limité mais ayant quand même quelques bonnes idées.
- Mad Max, The Road Warrior (1981) :
Max fait maintenant route seul, alors que le monde devient de plus en plus chaotique : le pétrole est une ressource de plus en plus rare et un homme connu sous le nom d'Humungus et sa bande tiennent un siège autour d'une station d'extraction de pétrole.
Max passant là par hasard et ayant besoin d'essence, décide d'aider les assiégés à s'en sortir.
Ce deuxième opus est bien plus intéressant car il commence à développer l'univers de Mad Max. On est dans du post apocalyptique qui fait plaisir, avec une esthétique qui ressemble à quelque chose.
C'est celui que la plupart des fans préfèrent.
- Mad Max, Beyond Thunderdome (1985) :
Max se retrouve à Bartertown/Trocpolis, une ville dirigée par Entité (Tina Turner), mais dépendante d'une ville du dessous dirigée par Master-Blaster (un nain sur le dos d'une masse de muscles) qui fournit le dessus en énergie à partir de... méthane issu de porcs.
Le conflit se règle dans le Dôme du Tonnerre (un nom très classe pour désigner une cage de combat de coqs), mais Max refuse de tuer son adversaire.
Entité bannit alors Max dans le désert.
Il rencontre un groupe d'enfants perdus, descendants de survivants d'un crash d'avion et les aide à s'en sortir.
Ce troisième épisode est le moins apprécié du public, mais c'est pourtant celui que j'ai préféré de la trilogie.
Il s'éloigne un peu de ce qu'avait été les deux premiers (donc des aspects que j'avais moins aimé), ce qui n'a pas trop plu aux fans de la série.
Je trouve que l'esthétique et l'univers de Mad Max sont vraiment bien développés dans ce dernier opus de la trilogie.
Il n'y a quasiment plus de voitures, de course-poursuites, ce qui n'est pas pour me déranger, mais je comprend que les fans n'ait pas appréciés, d'autant que le film est presque familial et a perdu en violence.
La trilogie Mad Max est loin d'être parfaite à mon avis, mais j'aime bien l'univers et l'esthétique qu'elle développe.
Elle est inspiré du post-apo des bandes dessinées de Métal Hurlant, dont les films voulait reprendre le nom, et a permis à ce genre de se démocratiser au cinéma.
Qu'en est-il de ce nouvel opus, Mad Max : Fury Road ?
LE FILM
Sortie : 13 mai 2015
Réalisé par : George Miller
Acteurs : Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult, Hugh Keays-Byrne
BO : Junkie XL
Durée : 2h00
Le film australo-américain de George Miller reprend la trilogie centrée autour du personnage de Max Rockatanski dans un reboot.
Dans un monde post-apocalyptique, où l'eau et le pétrole ont quasiment disparus, Max se fait capturer par les membres d'un empire construit autour du tyran Immortan Joe afin de leur servir de donneur de sang.
Il s'enfuit avec l'Imperator Furiosa, une femme qui trahit Immortan Joe en lui enlevant ses épouses (et ses potentiels héritiers).
Ils se lancent alors dans une course-poursuite dans le désert dans l'espoir d'échapper au tyran et à ses fidèles compagnons de routes.
L'UNIVERS DE FURY ROAD
Ce qui fait a rendu la série culte, c'est son univers, qui a inspiré l'esthétique post-apocalytpique.
Dans Fury Road, l'univers est présenté tout au cours du film sans s'attarder dessus et laisse donc le spectateur attentif en profiter, sans embêter celui qui s'en fiche.
C'est un univers très cohérent : après la chute de l'humanité et les destructions nucléaires, la civilisation actuelle a quasiment disparu.
On en retrouve des éléments, qui ont des valeurs différentes de celles qu'ils auraient de nos jours. Par exemple, les véhicules qui ont survécu aux destructions sont des privilèges réservés aux plus fidèles war boys d'Immortan Joe.
Les corps sont dégénérés : Immortan Joe doit porter une armure pour couvrir ces purulences, ses fils sont dans un état "dégradé", un nain mal-formé et une brute visiblement attardée (comme Master-Blaster dans Mad Max 3).
Les gens survivants au pied de la Citadelle sont sales, édentés.
Seules les personnages que nous suivons, Max, Furiosa et les femmes du harem d'Immortan Joe sont présentables (plus que présentables même...).
La musique est redevenue très primitive : le char qui produit de la musique diégétique est composé de grosses percussions prenantes, accompagné par des riffs de guitare électrique crachant des flammes.
C'est un univers très rock 'n' roll, très métal (n'oublions pas que Mad Max s'inspire des BDs de Métal Hurlant).
Le langage utilisé par les protagonistes est lui aussi très dégénéré et unique, tout comme les noms des personnages, qu'on croirait tirés de l'esprit d'un adolescent rebelle nommant son groupe de métal (Immortan Joe, Imperator Furiosa, Nux, etc.).
Immortan Joe a organisé une sorte de culte sectaire en s'y mettant à sa tête : les war boys luttent pour le privilège de pouvoir conduire le meilleur véhicule en prenant un volant sur autel.
On leur promet le Valhalla s'ils meurent dignement au volant, sous les yeux de témoins.
Il y a même une sorte d'invocation : ils se barbouillent le visage de peinture chromée et hurlent qu'ils rouleront pour l'éternité, brillants et chromés ("You will ride eternal, shiny and chrome !")
Bref, je ne vais pas détailler plus que ça, mais l'univers est construit, solide, cohérent et présenté de manière intelligente au spectateur.
LE PERSONNAGE DE MAX
Le nom du personnage est dans le titre, il doit être super important, non ?
Et... non. Le personnage de Max Rockatansky, joué par Tom Hardy, est totalement anecdotique. Il est présenté pendant les 2 premières minutes comme un personnage très classe, avant de se faire rattraper lamentablement et devenir esclave d'Immortan Joe et servir de sac de sang ambulant.
Max, prisonnier, en "globulard" des war boys |
Il ne parle quasiment pas, et quand il le fait, c'est pour marmonner.
Son véhicule est détruit dès le début, représentant sa chute.
Son personnage est peu intéressant... et tant mieux. C'est un film qui montre la progression de pions. Max en est un parmi les autres, avec ses échecs et son moment de gloire. Pendant un moment, sa seule action "héroïque" se fait en plein milieu du film mais hors-champ, on ne le voit pas l'accomplir, puisqu'on garde la perspective des autres personnages.
Il a un passé lourd qui est montré à travers des images flashs, notamment une petite fille (sa fille ?). J'ai trouvé cet aspect trop déjà vu et peu intéressant, n'apportant rien à l'intrigue et peu au personnage de Max.
Bluh ! Je suis beau, je suis ténébreux... |
Mais après avoir déconstruit le mythe du personnage, je trouve dommage qu'on tente de lui redonner une importance, comme s'il venait de se réveiller et de se dire "Hey, mais c'est mon film ! Je dois faire ce que tout le monde attend de moi !".
Mais Max est-il le héros de ce film ?
IMPERATOR FURIOSA
Je dirais que si Max est le héros, il n'est pas le personnage principal du film.
C'est en effet l'Imperator Furiosa, jouée par Charlize Theron qui a ce rôle. Son personnage est à mon sens le gros point fort du film, après son univers.
J'adore les rôles féminins forts ; celui-là en est un, et un bon. J'ai l'impression de ne pas en avoir vu comme ça depuis Kill Bill !
Furiosa est une femme au service d'Immortan Joe, une sorte de général sous ses ordres après qu'elle ait été enlevée de sa terre natale.
Dans un esprit de vengeance, elle décide de faire subir à son ravisseur ce qu'il lui à fait : elle lui prend ce à quoi il tient le plus, ces épouses.
Elle leur promet la liberté en les ramenant à une sorte de terre promise pleine de verdure.
Immortan Joe se lance à sa poursuite à travers le désert, accompagné de son armée de war boys.
Il est intéressant de s'attarder sur le physique de Furiosa :
Furiosa hurlant sur une affiche, ce qui est rare pour la promotion d'un personnage féminin |
Il lui manque donc des parties de son corps, ce qui lui retire une part de son humanité et de sa féminité.
Il est à noter que contrairement à ce que fait la totalité des films de ce genre, ayant un personnage féminin fort, Furiosa n'est jamais remise en question du fait d'être une femme. On aurait pu avoir la remarque d'un personnage ayant été surpris de découvrir les compétences de Furiosa.
Il n'en est rien, Furiosa est considérée comme un personnage redoutable, sans jamais être réduite par son statut de femme. Le seul détail qui fait d'elle une femme est la conjugaison qui accorde au féminin.
Quand Max comprend qu'elle est très débrouillarde et efficace dans ce qu'elle fait, il n'est pas surpris et l'accepte comme un fait utile pour leur survie. Il ne va pas tenter d'être protecteur, de la ménager, il va la considérer comme une égale, un pion de la même valeur que lui sur l'échiquier.
Bluh ! Moi aussi je suis belle et ténébreuse ! |
De même, à la fin, Furiosa est sous les projecteurs alors que Max s'efface dans l'ombre.
Un autre point à noter : fréquemment, lorsque deux personnages forts de sexes opposés luttent côte à côte, il se développe une relation amoureuse. Ici, il n'en est rien. Max et Furiosa sont des pions avec leurs forces et faiblesses, qui se complètent l'un l'autre, mais sans qu'ils deviennent dépendants l'un de l'autre sur le plan émotionnel.
Bref, le personnage de Furiosa est très intéressant et intelligent. J'espère en voir plus dans ce genre à l'avenir.
LES BAD GUYS
Immortan Joe et ses war boys se lancent à la poursuite du camion dans lequel Furiosa emporte ses épouses.
Immortan Joe est une figure classique de tyran, étant au sommet d'une pyramide sociale et de sa Citadelle.
Il possède l'entièreté des ressources nécessaires à la survie et décide de la quantité et la fréquence de leur disponibilité à ces sujets. Ainsi, en plein milieu du désert, il contrôle l'eau, la nourriture, les plantes et réserve même aux plus fidèles du lait maternel, extrait à la pompe des poitrines (humaines).
Hugh Keays-Byrne jouait déjà le chef du gang de motards dans le premier Mad Max |
Il a un corps dégradé, sans doute après une exposition au nucléaire importante. Il tente d'établir une succession, mais jusque là, ces fils ne lui conviennent pas. C'est pour ça qu'il a un harem de femmes lui servant d'épouses, parmi les plus belles femmes encore vivantes et entières.
C'est son bien le plus précieux, celui que Furiosa tente de libérer.
Les war boys sont à la solde d'Immortan Joe et le considèrent comme une divinité sur Terre.
Sur la route, ils rêvent de pouvoir conduire le véhicule le plus proche du sien.
Physiquement, ils sont aussi proche de leur idole : ils sont peints en blanc pour imiter son teint cadavérique. Une représentation du white male power ? C'est possible et ça expliquerait le succès du film dans les sphères féministes, les héros essayant d'échapper à cet hiérarchie.
Il existe deux autres villes plus ou moins alliées à Immortan Joe, Gas Town et Bullet Farm, dirigées par The People Eater (John Howard) et The Bullet Farmer (Richard Carter).
The Bullet Farmer, mitraillant à l'aveuglette |
LES AUTRES PERSONNAGES
Nux, le war boy "rebelle"
J'ai bien aimé ce personnage et son évolution. Rien d'original, c'est le stéréotype du méchant malgré lui qui comprend qu'il se trouve dans le mauvais camp, mais je l'ai trouvé attachant et suffisamment développé dans un film qui considère ses personnages comme des objets.
J'ai apprécié l'amourette qui se développe autour de son personnage, un brin de naïveté, d'innocence, au milieu de tout ce chaos, assez rafraîchissant et nous permettant de respirer.
Nux, joué par Nicolas Hoult |
Les épouses d'Immortan Joe
Je ne sais pas trop quoi penser de ses personnages. Elles sont assez passives, mais les rendre plus actives aurait sans doute créé un déséquilibre et rendu les autres personnages moins intéressants.
Il n'empêche qu'elles passent du statut d'épouses forcées à celui de cargaison dans un camion, ce qui est peu gratifiant.
Immortan Joe veut les récupérer car elles sont sa chance d'avoir un héritier en bonne santé. Furiosa veut les emmener à sa terre natale, où elles pourront être autre chose que des ventres.
Elles n'ont pas vraiment de personnalités différentes, mais là encore, il n'y a pas vraiment d'intérêt de les développer.
Elles ont plusieurs actes symboliques intéressants, comme lorsqu'elles enlèvent leur ceinture de chasteté.
Il y avait aussi un plan dans les premières bande-annonces qui a été enlevé du film : une des femmes fait un geste qui semble donner une indication sur la taille d'un sexe masculin, la caméra se retourne, et on voit les poursuivants d'Immortan Joe, comme si elle remettait en question leur puissance masculine.
Même si je trouve que ça ne colle pas vraiment aux personnages des épouses tels qu'ils sont développés, les petits détails comme ce geste provocateur auraient eu leur place dans le film et les auraient rendus plus intéressantes.
Les "matriarches"
Les femmes du "Vuvalini of Many Mothers" (je ne sais pas ce que sa donne en français) sont les membres du clan d'origine de Furiosa, que j'appellerai les matriarches puisqu'elles sont l'opposé de ce que représente Immortan Joe et son empire.
Ou comment faire des mémés badass... |
C'est donc un parallèle intéressant avec les méchants, puisque la décision finale est de mélanger les deux opposés en retournant à la Citadelle.
J'aurai préféré les voir plus tôt dans le film, plutôt que de ne les avoir qu'à la fin... Tant pis !
LA FORME DU FILM
J'ai principalement parlé du fond du film, voyons maintenant la forme.
C'est beau. C'est très beau.
La majeure partie du film a été tourné dans les déserts de Namibie plutôt qu'en Australie. Le résultat est de gigantesques étendues de sable, désert et soleil.
"Me sens tout petit..." |
Les couleurs du film sont extrêmement chaudes, ce qui rend l'expérience de ce monde sombre presque agréable et souhaitable. On a envie de sauter au volant d'une voiture et de rouler à fond aussi loin que possible.
Les effets spéciaux sont très réussis et nous en mettent plein les yeux. La séquence dans la tempête de sable m'a coupé le souffle ! Tout est grandiose, coloré, bruyant...
L'ambiance dans les marais est très différente, irréelle et froide mais très appréciable (j'aurai aimé en voir un peu plus...)
Un petit regret, c'est que c'est même trop beau et trop propre.
Je ne suis pas un assoiffé d'hémoglobine, mais les morts ne sont quasiment jamais montrées, qu'elles soient sous-entendues, hors-champs ou dans les explosions. Parce qu'au final, une explosion, c'est propre.
Je ne dit pas qu'il aurait fallu rendre le film gore, mais peut-être marquer un peu plus les esprits avec une violence plus présente, comme ça a pu l'être dans la précédente trilogie.
Des véhicules invraisemblables, qui m'ont rappelé le style de Brütal Legend |
Que ce soit les humains déformés, les voitures blindés de piques ou la guitare lance-flamme, le film n'hésite pas à montrer des choses qu'on ne peut pas se permettre dans un blockbuster et se rapproche plus d'un cauchemar punk.
Autre chose, je ne sais pas si ça veut dire quelque chose, mais pourquoi c'est les beaux qui fuient les moches ?
George ? Les héros sont les beaux et belles gosses, les autres sont des vilains pas beaux... C'est la logique de Disney, ça non ?
CONCLUSION
Mad Max : Fury Road a été une expérience très plaisante.
Je ne pensais pas dire ça d'un film qui me fait suivre une course-poursuite de deux heures, mais c'est très beau et bien plus profond que ce qu'il n'y parait.
Certes, le film n'est pas forcément très original, si ce n'est peut-être pour son personnage féminin fort, ce qui est encore chose rare (espérons que ça change !).
Mais c'est une belle claque visuelle, avec un univers très plaisant à voir.
Je regrette un peu qu'il n'y ait rien de surprenant au scénario, c'est une histoire aussi vieille que l'Odyssée, mais en même temps, j'ai l'impression que le film n'a besoin d'être original sur ce point. De même les personnages sont parfois stéréotypés, mais ça ne dérange pas, c'est même nécessaire.
Le seul vrai point négatif que je trouve, c'est la fin, après le retournement de situation. J'ai eu l'impression de revoir la même chose qu'avant, à l'envers. Le climax n'apporte pas grand chose et je l'ai trouvé trop long.
La toute fin est assez décevante, étant un espèce de happy ending trafiqué pour que ça n'y ressemble pas.
Mais sinon je vous conseille ce film si vous ne l'avez pas encore vu ! Et pourquoi pas les autres Mad Max, même si je les trouve moins bien que Fury Road.
Et vous ? Qu'avez vous pensé de Mad Max : Fury Road ?
N'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires en dessous de cet article, ils sont là pour ça !
C'est la première critique que j'écris... Pensez-vous que je doive changer quelque chose dans la manière qu'elle est faite ?
Merci d'avoir lu !
Pour finir, voici d'autres avis sur Mad Max : Fury Road :
L'aprés-scéance du Fossoyeur de Films
Chrono-Critique de Benzaie
"On a vu" des Thaumotropes
Moment Critique des VoxMakers
Vlog de Durendal (moins optimiste...)
Sur les autres Mad Max :
C'est Pas Si Mal sur le premier Mad Max par Eliot Mini (pour vous reconvaincre après ce que j'en ai dis)
BiTS "Post-Apo" de Rafik Djoumi
Mini Canon sur Max par Lindsay Ellis (EN)
Commentaires
Enregistrer un commentaire
N'hésitez pas à donner votre avis en commentaire !