Top 10 des séries 2016/2017


Je vous propose une petite liste commentée de quelques-unes de mes séries préférées que j'ai pu voir et dont au moins une saison est sortie sur l'année dernière (plus exactement depuis mon dernier top série). Cela me permet de parler de séries que je souhaite faire découvrir mais pour lesquelles je n'ai pas trop matière à faire un article complet dessus.
Je précise également que ne seront pas comptabilisées dans ce top (je dis "top" mais les chiffres ne sont pas particulièrement indicatifs, même si les séries sont grossièrement classées de celles que j'ai apprécié vers celles que j'ai adorées) les séries que j'ai déjà évoqué dans le dernier top (comme Sense8, Black Mirror, Doctor Who...) ou qui ont fait l'objet d'un article consacré (Game of Thrones, Stranger Things, Steven Universe,...).

Bien sûr, c'est totalement subjectif et je n'ai pas pu voir toutes les séries sorties sur cette période, ne vous étonnez pas si vous ne trouvez pas votre série préféré dedans.

C'est parti !


10. Penny Dreadful

Source
Genre : Sorcières, Frankenstein et autres bestioles
Date : mai 2014 - 19 juin 2016
Origine : USA/Royaume-Uni
Créé par : John Logan
Diffusée sur : Showtime
Saisons : 3
Épisodes : 27 (entre 8 et 10 par saison)
Acteurs principaux : Eva Green, Josh Hartnett, Timothy Dalton

Résumé : Dans la Londres victorienne, Vanessa Ives et Ethan Chandler affrontent les monstres qui hantent la nuit, avec l'aide de personnages haut en couleur, tels que Sir Malcolm, le Dr. Frankenstein ou Dorian Gray.

Penny dreadful, c'est le nom qu'avaient les pulps britaniques du 19ème siècle, des histoires fantastiques et horrifiques loin de la "culture noble" imprimées sur du papier de mauvaise qualité et vendues à 1 penny. On retrouve dans la série de nombreuses références à cette culture populaire et à des figures de l'époque, qu'il s'agisse de l'ombre de Jack l’Éventreur, de la créature de Frankenstein ou du Dorian Gray d'Oscar Wilde, ainsi qu'un bestiaire de démons, vampires, loups-garous ou sorcières luttant dans les rues de Londres.
La mise en scène est très belle, les acteurices bons et le scénario tient debout, même si on peut lui reprocher d'être un peu lent. La série ne m'a pas autant plu que ce que j'attendais, je pense qu'elle aurait pu être bien mieux. Je la conseille néanmoins à tout celleux qui aiment le fantastique et qui ne craignent pas d'être trop effrayé•e•s (il y a des bestioles du genre serpents, araignées ou insectes qui peuvent déranger, certains passages peuvent être assez impressionnants et la série repose sur l'horreur).

9. Yuri!!! On Ice

Source
Genre : Patinage et yaoï
Date : octobre - décembre 2016
Origine : Japon
Créé par : Sayo Yamamoto
Saisons : 1
Épisodes : 12
Doubleurs principaux (VO): Toshiyuki Toyonaga, Junichi Suwabe

Résumé : Yuri Katsuki, un jeune patineur japonais, se fait remarquer par le célèbre patineur russe Viktor Nikiforov par une vidéo dans laquelle Yuri reproduit à la perfection une corégraphie de Viktor. Celui-ci décide alors d'entrainer Yuri.

N'étant pas particulièrement fan d'animés sportifs ou de yaoï, je n'étais pas sur•e que cet animé me plairait. Pourtant, je me suis laissé•e entrainer par la yurimania qui envahissait la toile et j'ai essayé, vu que la série était assez courte. Et j'ai bien fait !
On se laisse facilement entraîner par l'histoire, on s'attache aux personnages, à leur évolution et aux chorégraphies (même quand on y connait rien en patinage).
On pourra reprocher à l'animé une animation parfois un peu molle et de ne pas aller jusqu'au bout de ce qu'elle cherche à faire comprendre. On peut l'accuser d'un certain niveau de queerbaiting, la relation entre les personnages principaux n'étant que sous-entendue (même si c'est quand même assez clair ce qu'il se passe entre eux). On ne sait pas trop s'il faut parler d'(auto-?)censure ou choix narratif et esthétique...
Mais ne nous mentons pas, si on regarde cet animé, c'est pour voir de beaux garçons glisser sur des patins et imaginer lesquels feraient les meilleurs couples.


8. Sweet/Vicious

Source
Genre : Revanche féministe
Date : novembre 2016
Origine : États-Unis
Créé par : Jennifer Kaytin Robinson
Diffusée sur : MTV
Saisons : 1
Épisodes : 10
Actrices principales : Eliza Bennett, Taylor Dearden

Résumé : Parfaite étudiante le jour, Jules devient justicière la nuit, protégeant les victimes d'agressions sexuelles sur le campus. Avec l'aide d'Ophelia, hacker et étudiante moins modèle, elles tentent d'agir quand les institutions ne font rien pour se protéger des violeurs.

Sweet/Vicious aborde le problème présent mais trop souvent abordé de la mauvaise manière des agressions sexuelles (ici, dans le cadre d'un campus). Elle réussit à représenter des femmes qui luttent d'elles-même contre leurs agresseurs, rôle trop souvent confié au héros masculin de l'histoire.
La série jongle très bien entre passages humoristiques et dramatiques. C'est une des meilleurs séries que j'ai pu voir dans ce qui concerne la représentation des différents aspects de la culture du viol, qu'il s'agisse de son invisibilisation, de la culpabilité des victimes et de la protection des coupables. Face à l'inactivité du système, elles prennent les choses en mains, comme le feraient des super-héros.
Les personnages, à défaut d'être très originaux, sont attachants. Les caractères opposés des personnages principaux les rendent complémentaires, quoique peut-être un peu inégaux dans l'empathie qu'elles évoquent aux spectateurices.
Une histoire très moderne, qui aborde un sujet grave d'une façon rarement vue, ça fait du bien ! C'est juste dommage que la série n'ait pas été renouvelée et qu'on doive se contenter d'une seule saison...

7. Gravity Falls

Source
Genre : Scooby-Doo mais en mieux
Date : juin 2012 - février 2016
Origine : États-Unis
Créé par : Alex Hirsch
Diffusée sur : Disney Channel/Disney XD
Saisons : 2
Épisodes : 40
Doubleurs principaux (VO) : Jason Ritter, Kristen Schaal, Alex Hirsch

Résumé : Les jumeaux Dipper et Mabel Pine passent leurs vacances d'été chez leur grand-oncle Stan à Gravity Falls. Mais au lieu de l'ennui qui s'annonçait, iels se retrouvent embarqué•e•s dans des aventures avec des bêtes fantastiques. Quels mystères cache cette ville ?

Gravity Falls fait partie, avec notamment Steven Universe et Adventure Time (qui n'est pas dans ce classement car je ne l'ai pas encore fini), de ces séries animées américaines pensées pour plaire à un public de tout âge, c'est à dire qu'il est regardable par un public jeune mais qu'une partie importante des spectateurices sont plus âgé•e•s et le regarde en regrettant de n'avoir pu accéder à des séries de ce genre lorsqu'iels étaient plus jeunes (c'est mon cas).
En effet, Gravity Falls parvient à être drôle sans être abrutissant, à avoir des personnages qui évoluent, qui sont attachants et diversifiés (peut-être un peu moins que ces collègues précédemment cités), à concilier une intrigue propre à chaque épisode et une qui s'inscrit dans des arcs narratifs sur la durée, une belle animation et histoire. J'aime particulièrement le personnage de Mabel (et Soos pour la même raison), car elle parvient à être présentée à la fois comme un personnage maladroit, pour ne pas dire idiot, sans être dénigrée ou moquée pour cela. Tout n'est pas parfait dans l'équilibre entre les personnages, mais je trouve que c'est déjà un bon pas en avant quand on le compare à d'autres séries pour enfants.


6. Mr. Robot

Source
Genre : Hacktivisme
Date : juin 2015 - ...
Origine : États-Unis
Créé par : Sam Esmail
Diffusée sur : USA Network
Saisons : 2
Épisodes : 22
Acteurs principaux : Rami Malek, Christian Slater

Résumé : Elliot, un hacker anti-social se retrouve embarqué avec le groupe de pirates F-Society qui a pour but renverser une compagnie surpuissante (et plus largement l'économie) pour laquelle Elliot travaille officiellement.

J'aime bien cette série mais plus pour ce qu'elle aurait pu être que pour ce qu'elle ait. Des hackers s'imposent comme en mesure de renverser le système économique, sans que le pas soit totalement franchi (et c'est ça que je trouve dommage).
On s'inquiète du sort du personnage principal, même s'il n'est pas montré sous son meilleur jour. L'intrigue tournant autour de lui, les personnages secondaires en pâtissent un peu.
La série délivre un message politique de lutte contre le système, mais apparemment peu clair et mal interprété, puisqu'il est fréquent que des personnes d'extrême-droite trouvent quelque chose dans cette série. J'aurais aimé qu'elle exploite véritablement son côté anti-système, anti-capitaliste, et un peu moins l'élitisme du génie du personnage principal (un peu à la Sherlock).
Mais Mr. Robot reste une très bonne série, un peu vide parfois (l'épisode pilote laissait espérer beaucoup plus), avec un montage original, des acteurices talentueuxse et un scénario entrainant .


5. Bojack Horseman

Source
Genre : C'est nul d'être une star
Date : août 2014 - ...
Origine : États-Unis
Créé par : Raphael Bob-Waksberg
Diffusée sur : Netflix
Saisons : 3
Épisodes : 36 (13 par saison)
Doubleurs principaux (VO) : Will Arnett, Aaron Paul, Alison Brie, Amy Sedaris, Paul F. Thompkins

Résumé : Vingt ans après la sitcom Horsin' Around dans laquelle il avait le rôle principal et oublié depuis, Bojack Horseman mène une vie déprimante à Hollywood. Il va tenter de lui redonner un sens, avec l'aide (ou pas) de Todd, un colocataire-squatteur, de son agent Princess Carolyn, de son meilleur ennemi Mr. Peanutbutter et de Diane, chargée d'écrire son autobiographie.

Je n'étais pas sûr•e du tout que cette série me plaise : suivre la vie d'un riche américain (fut-il un cheval) et ses tristes petits problèmes me paraissait trop déjà vu et m'intéressait peu. Et pourtant... Et pourtant Bojack Horseman arrive à nous inquiéter du sort de quelqu'un d'insupportable, de prétentieux, de plaintif.
Bojack Horseman n'est pas une caricature de la vie à l'américaine (comme l'est par exemple Les Simpsons), c'est une représentation juste de la vie à l'américaine, dans ce qu'elle peut avoir de bon et de mauvais, à travers la vie d'un acteur en retraite à Hollywood. Aucun personnage n'est parfait, aucun n'est uniquement mauvais. Ce qu'elle parvient particulièrement à illustrer, c'est l’inutilité de la réussite, l'inaccessibilité du bonheur. L'humour est manié habilement, bien que peut-être parfois trop référentiel. Les épisodes laissent un sentiment de nostalgie, de compassion, on s'en sent grandi.
Une fois passé le malaise de voir des têtes d'animaux sur des corps humains et leurs rapports (y compris charnels) avec des personnes pleinement humaines, on tombe vite amoureuxse de la série et de ses personnages, même quand iels ne font rien pour.

4. Community

Source
Genre : Discussions dans une bibliothèque, blagues meta et "The floor is lava"
Date : septembre 2009 - juin 2015
Origine : États-Unis
Créé par : Dan Harmon
Diffusée sur : NBC puis Yahoo
Saisons : 6
Épisodes : 110
Acteurs principaux : Joel McHale, Gillian Jacobs, Danny Pudi, Yvette Nicole Brown, Alison Brie, Donald Glover, Chevy Chase

Résumé : Jeff, avocat viré pour fraude, Britta, femme libérée même de ce qu'on ne peut pas être, Annie, étudiante parfaite et ancienne addicte, Shirley, mère chrétienne cinquantenaire au foyer, Pierce, riche retraité sexiste-raciste-et-toutiste, Abed, qui croit qu'il est dans une série télé et Troy, ancienne star du lycée, se retrouvent plus ou moins de plein gré à former un groupe de travail à l'université de Greendale.

Bon, j'avoue, j'ai triché. Community s'est terminée en 2015 (je l'ai seulement vue cette année). Je comptais d'abord mettre dans cette liste Rick & Morty, une série d'animation plus récente également créée par Dan Harmon, mais Rick & Morty ayant à mes yeux un moins bon humour et des personnages beaucoup moins intéressants (mais peut-être un scénario un peu mieux ?), je préfère conseiller en priorité Community.
J'aime cette série parce qu'elle sait comment prendre au sérieux ce qui ne doit pas l'être (la construction de forteresses de matelas, des parties géantes de paintball, de "the floor is lava, etc.) et comment aborder avec humour des sujets sérieux (de manière relativement non-oppressive, ça dépend des fois).
Je décrierais Community comme une "série intelligente". Intelligente dans son humour, intelligente dans sa construction, intelligente dans le traitement de ses personnages, de leurs intrigues et de leur évolution, intelligente dans la complicité qu'elle instaure avec lae spectateurice. Il faut aimer l'humour meta, il faut aimer les séries qui ont toujours lieu dans le même cadre (la fac de Greendale) et il faut aimer les séries basées sur les dialogues.
Les seuls reproches que je fais à cette série sont ses références un peu trop américano-centrées et la façon dont quelques sujets ont été abordés (dans quelques cas, la plupart du temps, ça va).
Community est encore injustement trop méconnue !


3. American Gods

Source
Genre : Les dieux marchent parmi nous
Date : avril 2017 -...
Origine : États-Unis
Créé par : Bryan Fuller, Michael Green
Diffusée sur : Starz/Amazon Prime
Saisons : 1
Acteurs principaux : Ricky Whittle, Ian McShane, Emily Browning, Pablo Schreiber

Résumé : À peine sorti de prison, Shadow Moon apprend que sa femme vient de mourir. Sur le chemin des funérailles, il se fait embarquer dans une bataille entre les anciens dieux qui tentent de survivre face aux nouvelles divinités.

J'aime bien Neil Gaiman et même si je n'ai pas lu American Gods, j'attendais beaucoup de son adaptation télévisée. Adapter un bon roman ne fait pas forcément une bonne série, mais ici il semble que Bryan Fuller (qui a déjà fait des merveilles sur la série Hannibal et dont on retrouve encore la patte) ait visiblement réussi.
Malgré une ambiance assez sombre, le fait que le monde serve de terrain de bataille entre les dieux soit abordé avec légèreté apporte un peu de fraîcheur. L'image est sale et brute mais d'une manière assez belle (Hannibal, l'élégance du Dr. Lecter remplacé par la crasse et la sueur de la route), l'hémoglobine colorie certains plans. Rien à redire sur le scénario (pour tout vous dire, j'avais moi-même une idée d'écriture de scénario de série dans ce style, et sans avoir lu American Gods...) : les dieux étant de moins en moins au centre de la foi, ils perdent de leur puissance et sont remplacés par les divinités du monde moderne (télévision, internet, etc.). Les acteurices sont bons malgré le fait qu'iels aient l'air souvent blasé•e•s, l'humour est en arrière-plan mais toujours présent. On regrettera juste la lenteur du personnage principal à comprendre ce qu'il se passe, c'est toujours un peu frustrant.
Si le titre me faisait craindre un manque de diversité à ne représenter que des divinités "américaines" (je craignais surtout le bestiaire majoritairement chrétien à la Supernatural), il n'en est rien, bien au contraire puisque le pitch, c'est que les USA s'étant au cours de leur histoire construits comme une terre multiculturelle (de gré ou de force), les différents mouvements de population (colonisation européenne, commerce triangulaire, migrants, etc.) font que chaque peuple y a amené sa(ses) propre(s) divinité(s). J'ai cru comprendre que c'était déjà le cas dans le roman, mais ça fait plaisir à voir sur le petit écran !
American Gods n'est pas encore terminée à l'heure où j'en parle mais les premiers épisodes m'ont beaucoup plu et annoncent du très bon.


2. Twin Peaks

Source
Genre : Ovni lynchien
Date : avril 1990 - juin 1991, puis mai 2017 -...
Origine : États-Unis
Créé par : David Lynch, Mark Frost
Diffusée sur : ABC puis Showtime
Saisons : 3
Acteur principal : Kyle MacLachlan

Résumé : Dans la paisible ville de Twin Peaks, Laura Palmer est retrouvée morte. L'agent spécial du FBI Dale Cooper mène l'enquête. La saison 3 prend place 25 ans après la fin des premières.

Je suis en vérité incapable de dire si j'aime cette série. Je ne sais si je l'a trouve géniale ou très ennuyante. Je ne sais pas si j'aime ses personnages. Je ne sais pas si la nouvelle saison est mieux que les anciennes. Je ne sais pas si elle doit me faire peur ou me faire rire. Je ne sais pas comment la comprendre.
Mais je crois qu'au final, il ne faut pas chercher à la comprendre et (au moins essayer de) l'accepter comme elle est. L'accepter, cela veut dire accepter ses personnages à la fois attachants et insupportables (y compris le personnage principal), accepter le rythme affreusement lent qui rend le moindre écart du naturel effrayant, accepter qu'un épisode puisse être uniquement ce qui semble être un défouloir d'images des réalisateurs sous LSD.
Car cette série, c'est de David Lynch. Et si vous avez vu ses films, vous savez à quelle sauce vous allez être mangé•e. D'ailleurs, si vous n'aimez pas ses films, il y a peu de chance que la série vous plaise.
La série nous présente nous introduit à la ville de Twin Peaks à travers les yeux de Dale Cooper, perturbée par les intrigues entre ses habitants et le meurtre de Laura Palmer. Et d'une seconde à l'autre, on a l'impression de passer d'une paisible sitcom à une série policière, fantastique ou d'horreur.
Le revival se démarque de l'ancienne série par l'intrigue qui se décentre de Twin Peaks et accentue son côté sombre, ce qui n'est pas plus mal à mes yeux, mais fera peut-être chez certain•e•s perdre le charme qu'avait la série. Par ailleurs, je ne suis pas sûr•e que l'on puisse regarder la dernière saison si l'on a pas vues les premières. Même si elle a lieu 25 ans plus tard, la suite est dans la continuité de l'ancienne série, même personnages (et même acteurices), même intrigue. Mais je vous conseille d'essayer ! C'est pas sûr que ça plaise à tout le monde, mais ça peut en intéresser.


1. The Leftovers

Source
Genre : Et si l'Apocalypse n'avait lieu que pour quelques personnes ?
Date : juin 2014 - juin 2017
Origine : États-Unis
Créé par : Damon Lindelof, Tom Perrotta
Diffusée sur : HBO
Saisons : 3
Épisodes : 28
Acteurs principaux : Justin Theroux, Amy Brenneman, Margaret Qualley, Christopher Eccleston, Liv Tyler

Résumé : D'une seconde à l'autre, 2 % de la population mondiale disparait soudainement, sans que l'on puisse l'expliquer. On ne trouve aucune explication, ni sur ce qu'iels sont devenues, ni sur pourquoi elleux. Nous suivons l'évolution de celleux qui sont resté•e•s, leurs vies bouleversées par ce mystérieux événement.

Je trouve le pitch de la série intéressant et superbement exploité. Les œuvres de fiction aiment bien imaginer ce qu'il se passe quand une majorité de la population disparait, mais celle-ci s'intéresse à ce qu'il se passe quand une partie importante mais minoritaire (2%) disparait. C'est donc un monde où la plupart des gens sont toujours là, la majorité de leurs proches également (sauf exceptions), mais iels connaissent toustes au moins une personne qui a disparu.
La série prend le parti de ne pas chercher à connaître la cause de cette disparition, ce que je trouvais dans un premier temps un peu frustrant, mais je pense finalement que c'est un bon choix, on se concentre plutôt sur les conséquences qu'ont eu ces événements sur les personnes qui sont toujours là.
Je n'ose pas trop en dire, cette série est à découvrir par soi-même. On explore les diverses facettes de l'humanité face à une catastrophe de cette ampleur, les conséquences individuelles, sociales, culturelles, religieuses (pas particulièrement politiques en revanche, seul point que je trouve un peu dommage).
Rien à redire sur les acteurices, le scénario, la mise en scène. Les choix qui ont été faits dans cette série ne me conviennent pas tous mais ont du sens, ils forment un tout cohérent.
Je conseille donc énormément cette série, on ne sait pas où elle peut nous emmener. Attention toutefois, certaines scènes sont assez impressionnantes.

***

Et voilà pour ce top 10 des séries 2016/2017 !

Je m'excuse pour la dominante américaine écrasante de cette liste, j'essaie d'y remédier, mais il faut reconnaître qu'iels sont capables de produire de petites merveilles. Ce ne sont pas les seuls, bien sûr ; j'envisage d'ailleurs de faire en sorte que la prochaine liste de ce style aura pour consigne de n'intégrer aucune série américaine, ça pourrait être intéressant.

Il y a évidement énormément de séries que je n'ai pas pu voir. Si vous avez des titres à conseiller (récents ou pas, d'ailleurs), n'hésitez pas. J'essaierais de trouver une petite place dans ma liste déjà bien remplie...
En voici d'ailleurs quelques-uns, dont j'ai entendu du bien et que je compte bientôt démarrer : Fargo, The Handmaid's Tale, Glow, Castlevania...
Également quelques classiques plus anciens qu'il faut que je rattrape, tels que The Wire (j'ai seulement vu la première saison), Lost ou Six Feet Under.

Merci d'avoir lu !


ℒ‧ℒ

   

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Commentaires

  1. Oooooh, The Leftovers... Je ne suis pas une chouineuse mais j'en ai versé quelques larmes devant cette merveille. Quelle tristesse qu'elle soit fini !
    Quant à Mr Robot, cette série est assurément dans mon top 5 !

    Belle journée !

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